Spécialiste du travail avec les adolescents depuis plus de 10 ans, je me suis formée au bilan psychologique pour les adolescents et les enfants. J’ai choisi cet outil pour la finesse de ses diagnostics, et pour le temps qu’il fait gagner aux familles et aux professionnels qui le pratiquent : en 5 séances, il permet de réaliser un bilan du fonctionnement psycho-affectif de l’enfant ou de l’adolescent et donne des pistes de travail précises. Ce type de bilan psychologique ne s'intéresse pas aux performances intellectuelles, ce n'est pas un test de QI.
Concrètement, cela signifie que nous allons pouvoir comprendre l’origine des soucis de votre enfant, dans un cadre à la fois très technique et très bienveillant. Vous repartirez avec un compte rendu oral et écrit, contenant des axes de travail thérapeutique ainsi que des indications de guidance parentale.
(addictions, scarifications, mises en danger…)
(pour se faire des amis par exemple)
La première séance du bilan psychologique, d’une durée de 1H30, se déroule en présence des parents et de l’enfant. Elle permet de faire l’anamnèse de l’enfant ainsi que de dresser un état de lieux de la situation actuelle. La parole est donnée à chacun afin de recueillir tous les points de vue.
Pour les trois séances suivantes, l’enfant ou de l’adolescent vient seul. A chaque séance, nous utilisons un outil spécifique (test, dessin...).
Enfin, la dernière séance du bilan psychologique réunit à nouveau psychologue, parents et enfant / adolescent. Après avoir analysé les productions de l’enfant, je rédige un compte rendu technique reprenant la problématique et son lien avec les symptômes. Je vous propose des axes de travail thérapeutique et / ou de guidance parentale.
À partir des éléments du bilan, si vous et votre enfant faites le choix de vous engager dans un soin, nous mettrons en place un cadre de travail : rythme et horaire des séances, ainsi que leur nature : thérapie individuelle ou guidance parentale.
Dans les séances de thérapie individuelle, j'utilise des médiations thérapeutiques comme le jeu, le dessin, la pâte à modeler, les contes…
Avec les adolescents pour qui la parole est difficile, de nombreuses médiations peuvent aider à faciliter le dialogue. Ainsi, nous pouvons mettre en place le soin, quels que soient les symptômes : troubles scolaires (difficultés d’apprentissage, phobie scolaire), relationnels (difficulté à se faire des amis, conflits dans la fratrie) du comportement (hyperactivité, agressivité) ou encore du fonctionnement (sommeil, alimentation, troubles corporels).
Même dans le cas où le soin repose sur des séances individuelles de thérapie avec l’enfant ou l’adolescent, nous intercalons des entretiens familiaux qui permettent à l’ensemble de la famille de s’engager dans un processus de changement. Sans trahir la parole de l’enfant, cela permet aux parents d’être impliqués.
La fin d’une thérapie est toujours une question délicate, c’est pourquoi nous en parlons en amont, avec l’enfant / l’adolescent et avec les parents. La séparation est pensée, le cadre est posé. Le soin psychique demande du temps, mais il ne doit pas non plus s’étaler sans fin. C’est pourquoi il est tout à fait possible de revenir quelque temps après un arrêt. La souplesse est de mise, elle prend sens dans le processus thérapeutique.